Magasins généraux et commerces d’autrefois

Principaux commerces d’autrefois

Au fil des ans, on voit apparaître plusieurs commerces dans la petite municipalité de Rivière-à-Pierre. En ce qui concerne les principaux magasins généraux, on retrouvait les commerces de J.N. Perron, Télesphore Racine et Lauréat Morel.

En plus de ces différents magasins généraux qui se sont installés au fil des ans, on retrouvait aussi plusieurs « magasinettes » comme celles d’Alfred Bourgia, Joseph Miller (partie gauche de l’hôtel actuel), André Simard (à l’entrée du terrain de jeu), Philias Pichette (maison démolie en face de chez Yvon Borgia), Francis Carreau, etc.

Bien sûr, il y eut plusieurs autres commerces. Malheureusement, étant donné le manque de sources écrites, nous possédons très peu d’information sur eux et il se peut que quelques-uns aient été oubliés.


J.N. Perron qui deviendra Thibodeau par la suite

jnperronFondé en 1890 par monsieur Joseph-Nazaire Perron, le magasin s’intègre à la maison familiale déjà construite. Les fournisseurs attitrés de ce magasin général étaient les maisons J.B. Renaud de Québec. Au commis voyageur du temps, soit J.B.S. Moisan, on commandait la marchandise qui était expédiée par train. On y retrouvait de tout : du foin à l’avoine, du vinaigre à la mélasse qui était livrée en tonneau de 90 gallons. Cette dernière se vendait alors 0,10 cents la pinte. Au cours des années 1920, le magasin continue à prospérer et on ajoute, dans une annexe, une boucherie.

Par la suite, le petit-fils du fondateur, Paul-René, et son épouse Cécile Castonguay, prennent la relève et exploitent le magasin général jusqu’en 1970. Sur les traces de son père, Paul-René fut maître de poste et juge de paix.

Enfin, la maison est vendue à madame Roxanne Goyette qui la transforme en gîte « Le Pignon Vert » et salon de coiffure. Malheureusement, cette maison pleine d’histoire n’existe plus. En effet, en mars 2003, au cours d’une nuit glaciale, la maison est complètement incendiée.


Magasin Morel

magasin-morelLe magasin Morel était anciennement situé dans la maison appartenant aujourd’hui à madame Ginette Cauchon sur la rue Commerciale. Le premier propriétaire du commerce fut monsieur Cyrille Paré. Puis, ce fut au tour de monsieur Lauréat Morel de posséder le magasin général. Ensuite, en 1942-1943, monsieur Joseph Benoît en fit l’acquisition. Quelques années plus tard, soit en 1951, Joseph Benoît vend son commerce à son fils Paul-Émile. Dans ce magasin, on pouvait vraiment se procurer un peu de tout. Puis, en 1959, monsieur Benoit décide de fermer son commerce et de le transformer en loyer. Cette maison fut habitée par madame Paul-Émile Benoît jusqu’en 1994. Puis, en 1996, la maison est vendue à madame Ginette Cauchon qui transforme le loyer du bas en pâtisserie (Pâtisserie Chez Rose). En plus d’un service de pâtisseries, Ginette offrait un service de restauration. Madame Cauchon cesse les opérations de son commerce en 2001.


Télesphore Racine

telesphore-racineMonsieur Télesphore Racine était un marchand général dont le commerce se situait sur la rue Principale. Télesphore exploite son commerce durant plusieurs années, puis c’est au tour de son fils François de continuer l’exploitation du commerce. Ensuite, monsieur Joseph Jacques reconstruit la maison actuelle par-dessus le petit magasin qu’on démolit de l’intérieur pour en faire un magasin général et plus tard une maison à logements.


« Magasinette » Alfred Bourgia

D’après les informations contenues dans le Livre du centenaire, la famille Alfred Bourgia (notez l’orthographe du nom) s’installe à Rivière-à-Pierre en 1904. Dès leur arrivée, la famille décide d’y exploiter une magasinette. Alfred ainsi que son épouse, Amanda Thibodeau, exploitent le commerce durant quatorze années.


Maria Godin

Madame Maria Godin possédait un petit magasin où l’on vendait des bonbons à la cenne, des tissus à la verge, etc. De plus, il y avait un petit restaurant. Ce magasin était voisin du 600, rue Principale, près de l’endroit où l’on retrouve aujourd’hui l’ancien garage d’autobus. Mademoiselle Godin était reconnue pour son amour des chats qui étaient rois et maîtres chez elle.


Pâtisserie Les Petites Gâteries

Madame Huguette Laroche tenait une petite pâtisserie sur la rue Principale, près du H.L.M. Il s’agissait d’une maison qui appartenait à la famille et que madame Laroche avait rénovée pour en faire une pâtisserie. La pâtisserie fut opérée de 1987 à 1996. On y servait d’excellents repas le midi seulement, et cela toute la semaine, à l’exception du dimanche où l’on servait aussi le petit déjeuner.


Boulangerie Gilbert

boulangerin-gilbertLa famille Georges Gilbert est arrivée à Rivière-à-Pierre en 1943. Monsieur Gilbert avait acheté la boulangerie de Amédée Gagnon, située en arrière du magasin Lauréat Morel, appartenant aujourd’hui à madame Ginette Gauvin. Normand, l’aîné, avait à ce moment 14 ans et passait le pain par les portes. Il effectue ce travail durant deux ans, car son père travaillait pour le Canadian National. Celui-ci avait engagé comme boulangers messieurs Gérard Durant et Albert Bois. Après avoir appris le métier de ces deux hommes, Normand le pratique pendant huit ans.


Télévision par câble à Rivière-à-Pierre

On peut dire que les véritables pionniers dans le domaine de la télévision par câble à Rivière-à-Pierre ont été messieurs Joseph Dubois et Edouard Benoît. En 1990, Édouard vend sa compagnie à Persona Communication qui l’a ensuite vendue à EastLink.


Magasin général Joseph-Jacques Dubois

magasin-generalJoseph-Jacques Dubois avait débuté son commerce à la maison, qui abritait aussi la caisse populaire à cette époque, avant de construire son magasin sur le terrain adjacent (1957). La caisse populaire fut déménagée dans une section de la nouvelle construction, qu’elle devait plus tard occuper entièrement. En plus de vendre de l’essence à la pompe, ce grand magasin général vendait des marchandises de toutes sortes: des bonbons, du crème soda, des cigarettes, du pain, des conserves, des clous à la livre, des gallons de peinture mélangée sur place, des télévisions, etc. Quand le temps des Fêtes approchait, les vitrines étaient décorées et les tablettes se remplissaient de jouets pour les enfants.

Vers la fin des années soixante, M. Dubois a transformé son magasin général en salle de jeux. Des tables de billard, des tables de ping-pong et des machines à boules ont été installées. Certains se souviendront de tournois de billard mémorables.


Restaurant Épicerie Napoléon Doyer

Situé rue de l’Église, avec son grand pin, ce commerce dépanneur avant le terme était géré par Mme Claudia Labbé, épouse de M. Napoléon Doyer et mère de 9 enfants. Elle offrait des provisions et du crédit à de nombreuses personnes. Parfois, elle offrait le couvert à un passant (quêteux) comme dans les Belles Histoires. M. Doyer, contremaître de la carrière Scotstown Granit, était apprécié de tous. Compréhensive de la misère du temps, Mme Labbé oubliait certains comptes les fin-de-mois. Par sa présence, ce commerce a offert un soutien aux familles et ainsi participé à l’histoire heureuse du village.